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 texte : jeunes communistes dans la guerre du rif

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AuteurMessage
elisa




Messages : 5
Date d'inscription : 18/11/2008

texte : jeunes communistes dans la guerre du rif Empty
MessageSujet: texte : jeunes communistes dans la guerre du rif   texte : jeunes communistes dans la guerre du rif I_icon_minitimeMar 9 Déc - 12:17

Ce texte a été écrit par el comité d’action des JC de France et d’Espagne publié par l’avant-garde 1er-15 octobre ; mais aussi par l’humanité le 20 septembre. (L'Avant-garde est alors un bi-mensuel français, fondé en septembre 1920, par les jeunesses communistes)
Le maroc est surtout un protectorat français d’Aout 1912 au 2 mars 1956. Les espagnols sont aussi présents dans certaines villes depuis le XVIè et depuis le début du XXème dans le cadre du partage du maroc avec les français ils ont entrepris de controler l’intérieur de la partie nord du maroc : le rif. (1909) :
Le Rif, est une région côtière située du nord du Maroc méditerranéen, extrêmement montagneuse, elle a toujours été très difficile à contrôler y compris pour le sultan du maroc. Ceci d’autant plus qu’elle se signale par un peuplement berbère.

I) les Acteurs historiques en jeu dans le document

A) les Communistes

Créée en 1921 à la suite du parti communiste, la JC française est officiellement perçue et pensée comme l’avenir du parti. Force politique émergente, le communisme a besoin de militants à l’avant-garde des combats.
L’encadrement des adultes se veut discret et n’est pas inscrit dans les statuts officiels de la JC.

Néanmoins, dans les faits, le parti invite les sections ou les rayons de Jeunes communistes à « s’adjoindre plusieurs militants adultes chargés d’aider, d’orienter et contrôler le travail de la JC.

SFIC (section française de l’internationale Communiste) : parti très jeune (1920 : congrès de tours), il se situe clairement à l’extrême gauche en opposition à la SFIO et aux radicaux.

B) Les autorités françaises et espagnoles

(Le 23 septembre 1920, couronnement de sa déjà longue carrière politique, il est élu président de la République par le Parlement à la place de son prédécesseur, Paul Deschanel, démissionnaire pour raison de santé. Il s’oppose à la détente avec l’Allemagne souhaitée par son président du Conseil, Aristide Briand, ce qui entraîne, le 12 janvier 1922, la démission de ce dernier. Le 14 octobre 1923, dans un discours retentissant, à Évreux, le nouveau chef de l’État se solidarise ensuite avec la majorité sortante, une stratégie qui rompt avec l’esprit des institutions. L’ensemble des partis e gauche, socialistes et communistes, lui reproche d’ailleurs cette prise de position partisane.)

Ce sont ces mêmes radicaux soutenus par la SFIO dans le cadre d’une alliance électorale appelée cartel des gauches qui ont remportés le 11 mai 1924 les élections législatives. Cependant, contrairement aux communistes, ils ne remettent pas en cause la colonisation.

Cette victoire apparaît comme une défaite personnelle pour Alexandre Millerand. La nouvelle Chambre exige son départ et refuse d'entrer en contact avec un ministère procédant de son autorité. Quelques semaines plus tard, le 11 juin, il se résigne à démissionner de ses fonctions. (successeur Gaston Doumergue).
En 1924, après que les élections eurent donné la majorité au Cartel des gauches, Herriot est appelé à la présidence du Conseil par le nouveau président de la République, Gaston Doumergue.
Fervent défenseur de la laïcité, il veut alors introduire les lois laïques en Alsace-Lorraine et rompre les relations diplomatiques avec le Vatican, mais il est désavoué par le Conseil d'État sur le premier point et se heurte à l'opposition du Sénat sur le second. Critiqué pour son laxisme en matière de finances, il doit démissionner.
Le maréchal Lyautey, résident général au Maroc depuis 1912. il mène une politique qui cherche à associer le sultan Moulay Hafiz à l’administration française du maroc.
La signature du traité de Fès instaure l'installation d'un protectorat français au Maroc. Le sultan s'engage à ne conclure aucune alliance avec un autre pays que la France et à ne contracter aucun emprunt auprès d'une autre puissance. De son côté la France promet de respecter le sultan et la religion musulmane. Les pouvoirs du gouvernement français au Maroc seront détenus par un commissaire général de la République. Le général Lyautey doit remplir cette fonction.


Le 13 septembre 1923, avec l’appui de l’armée et du roi Alphonse XIII, le général primo de rivera met en place une dictature militaire.
Le coup d’état ne remporta aucune opposition dans la population. Il mit en place un directoire militaire qui gouverna par décrets, il suspendit la constitution, dissout l’assemblée des Cortes, supprima les partis politiques et institua la censure.

C) Abdelkrim
Membre du clan Aït Youssouf de la tribu Aït Ouriaghel (ou Waryaghal).il fait ses études à Fès et (en Espagne pdt 3ans).Il a reçu une éducation à la fois traditionnelle et moderne. Son père était un cadi soit un juge qui avait accepté leur autorité et qui collaborait avec les espagnols. (1914 = harkas) (pas de reconnaissance donc change de camp) (son père aurait mm été empoisonné par les espagnols en 1919). Il prend la tête du soulevement du rif en 1919. il mettait en avant les précepte coranique mais aussi la laicité. Il se référé à la déclaration des droits de l’homme et les principes de Wilson. Il utilise des armes modernes dont des canons.


II) la guerre du rif, une illustration des positions communistes face à la question coloniale dans les années 20.

A) la situation précise en 1924
Après avoir repoussé les espagnols sur la cote, abdelkrim proclame en 1922 la république du rif. En effet, en Juillet 1921 : Désastre espagnol d’Anoual

À partir de 1924, la guerre s’étend au Maroc français.
La France, inquiète (par son avancée vers Fes), prend des mesures, vole au secours de l’Espagne, dépêche une troupe de 400 000 hommes commandée par le maréchal Pétain. Abdelkrim, qui a lancé son armée de 75 000 hommes contre le Maroc français, est stoppé. Le rapport des forces est inégal. Abdelkrim fait face à 32 divisions franco-espagnoles. Pétain mène une guerre totale : les villages rifains sont rasés par l’aviation et l’artillerie, l’armée française ne fait pas de prisonniers. C’est le début de la fin.

B) Une prise de position internationaliste

Ce texte traduit l’internationalisme des jeunesses communistes et par conséquen du parti communiste. D’ailleurs dans ce tetxe, il est fait allusion à la « fraternisation dans la ruhr » :
(1ère région industrielle de l’Allemagne) : comme les all trainaient a payé les réparations (traité versailles)  France occupe ruhr 1923 mais pas soutenue par pas anglosaxons. ont du se retirer.
La lutte contre l’occupation de la Ruhr reposa tout entière sur le PC. Le Parti socialiste ne faisait qu’une opposition de forme ; il n’approuvait pas la politique de Poincaré, mais il assistait à l’opération en spectateur ; il refusait d’appeler ses troupes à une opposition active parce qu’il n’osait pas attaquer de front la dangereuse germanophobie que les nationalistes entretenaient et excitaient.
Les JC suivent effectivement la ligne du parti puisqu’ils partagent cet internationalisme : La Jeunesse communiste intervint (avec courage, bravant tous les risques) pendant l’occupation de la ruhr. Elle assura la publication et la diffusion de l’Humanité - interdite par les autorités militaires ; le journal était rédigé et composé à Paris et imprimé en Allemagne. Elle fit une ardente propagande parmi les soldats, préconisant la fraternisation avec les masses ouvrières d’Allemagne.
Cette propagande donna de tels résultats que le gouvernement français, alarmé, fit procéder à de vastes opérations de police. Les arrestations de jeunes soldats furent nombreuses, les conseils de guerre les condamnèrent à de lourdes peines ; néanmoins la propagande et l’action persistaient.
De plus, la 8ème des conditions d’adhésion à l’Internationale (qui ets l’acte de naissance du de la SFIC) énonce comme un devoir « de soutenir…, (voir livre rouge et lire passage)ce texte satisfait presque mot pour mot (oprrimé) les exigences de l’internationale communiste (komintern)
En France, la guerre du rif donne lieu aux premières manifestations de solidarité avec les peuples sous domination coloniale, organisées par le Parti communiste, et dont l’Humanité en ces années 1925-1926, se fait l’écho.
En 1922, il proclame la République du Rif. " Le Parti communiste français unanime félicite Abdelkrim pour ses succès ", titre l’Humanité du 11 septembre 1924


C) Une guerre coloniale au service des intérêts capitalistes ?

Ce n’est qu’en fevrier 1925 que doriot (il devient secrétaire de la Fédération française des Jeunesses communistes en 1923.) demande vigoureusement l’évacuation du maroc
A travers cette demande d’évacuation du maroc c’est surtout l’ennemi capitaliste qui est visé. Les luttes des peuples des colonies étant soutenues moins pour elle mêmes que comme des alliés du prolétariat
De plus, En septembre 1924, Ce conflit international est dit par J. Doriot (pour les jeunesses communistes) et par Marcel Sembat (pour al SFIC) de « guerre des banquiers et des industriels », et ils déclarent également « le destin des colonisés et des prolétaires est le même. »

Par ailleurs, Rif pouvait intéréssé les capitalistes pck yavé les mines de plomb et de fer mais quand mm interet capitalistes limité. Mais pour l’Espagne c’est Surtout une guerre de récupération symbolique de son prestige militaire après 1898 (1898 : Espagne perd ses dernières colonies c a d cuba et philippines et porto rico suite à l’intervention des Usa contre l’Espagne. Espagne avait une tradition impérialiste. Les expéditions au maroc étaient une sorte de revanche pour l’impérialisme et l’armée espagnole.)

D) Quel a été l’impact de la campagne : parler des journaux + limité
L’impact d’un tel discours reste faible : une seule manifestation de soldats en France : le 21 mai 1925, 600 conscrits en partance crient sur le quai : « a bas la guerre du maroc ! » « vive les rifains ! » Et des actes d’insoumission ont lieu sur plusieurs navires au large des cotes marocaines. Mais la base ouvrière du parti est loin de toujours partagé ces positions. De plus, dans la grande majorité de la presse, les rifains ne sont pas seulement désignés comme des ennemis cruels et redoutables, ils font l’objet d’un violent mépris : on les traite de « bandits », de « salopards »c’est donc la preuve que la portée de ce texte et plus généralement la campagne anticolonialiste menée par les communistes à l’époque est très limitée.
Ccl :

Depuis indép Maroc , rif région négligé jusqu’à aujourd'hui. Révolte du rif peu mise en valeur par le pouvoir marocain.

Bien avant la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie, celle du Rif est bien la première guerre anticoloniale du XXe siècle.

Espagne : a gardé aujourd’hui Ceuta et Melilla + encore tensions avec maroc (pour des ilots) et notamment quand Juan-Carlos a fait un voyage officiel à Melilla (fin 2007)
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